INTERNET LA DEMOCRATIE ET LES REVOLUTIONNAIRES
Stupeur et étonnement les révolutionnaires ne communiqueraient plus avec des ronds de fumée ! Une des caractéristiques des mouvements en Tunisie et en Égypte etc …c’est l’importance du recours aux nouvelles technologies de communication, en particulier Internet et les téléphones portables. Les médias parlaient pour la Tunisie de la première “cyber-révolution“. Normal le boulot des médias est bien de faire des scoops, principalement sur des aspects secondaires. Résumer les révoltes à des “Apéros géants de type Facebook“, c’est avant toutes choses, vouloir minimiser l’impact des révoltes sur le plan international, pour mieux cantonner à une partie de la population les “jeun’s“, en classant ainsi cette lutte hors de toutes conditions sociales, cela permet de les marginaliser sur des aspects ne dérangeant pas l’ordre établi d’un système d’exploitation pourri et nauséabond. L’autre aspect du mensonge, c’est de faire passer une révolte pour une “révolution“. On a déjà vu ça quelque part, tantôt Œillets, tantôt Jasmin, tantôt Orange, on se croirait dans une parfumerie. Le jour où elle sera “Communiste“ nous vous garantissons, “GENS DE LA PRESSE“, que vous aurez droit à une bonne odeur de poudre vous pouvez en être sûr!
Le mensonge des médias ne peut être que de courte durée, car la plupart des protagonistes, issus de la classe ouvrière savent bien qu’être “jeun’s“ sous le capitalisme, c’est d’abord être des esclaves, exploités dans des emplois précaires et pour la grande majorité d’entre eux des prolétaires sans emploi mais incontestablement dans une grande misère, qui font que leur destin est nécessairement et internationalement lié à celui de tous les prolétaires de la planète du nord au sud de l’est à l’ouest ! La bourgeoisie et ses médias, en ridiculisant les moyens cherche principalement à en cacher la fin. Si la solution vers quoi tendent ces mouvements de révolte ne trouve pas de résultat immédiat, ils s’inscrivent dans ce qu’ils seront globalement et historiquement contraints de faire la révolution sociale !
Aujourd’hui l’Internet permet de communiquer des informations en direct de par le monde en faisant de la planète un lieu de proximité. Sans se déplacer, les liens sont devenus très étroits entre les divers foyers de lutte de par le monde, ainsi les manifestants peuvent confronter, échanger des idées, analyser des évènements avec le recul nécessaire, que n’ont pas forcément les combattants dans le feu de l’action. Alors cyber-révolution ?
Nous attendons avec impatience l’annonce d’une “révolution virtuelle“, mais gardons raison, même si le capital parle d’une virtualisation des monnaies, “nos gouvernants“ eux sont beaucoup plus réalistes, au moment de prendre la clé des champs, ils n’envisagent pas de prendre des retraites virtuelle, Mr Ben Ali, n’a pas oublié de mettre 1,500 tonne d’or dans sa besace, à chacun son parachute doré et sa retraite-chapeau !
Non le prolétariat ne fera pas l’économie d’une révolution par une révolution virtuelle et c’est tant mieux cela permettra de remettre en service cette bonne vieille guillotine, juste avant de la mettre définitivement au musée des horreurs !
Les révolutionnaires comme l’ensemble de la population ont de tout temps utilisé les moyens de leurs époques, la nôtre comprend les télécommunications satellaires, cellulaires, avec la vidéo et ceux de l’internet et les réseaux cryptés. Le capitalisme en ce développant, développe les produits (de sa propre destruction) dont les finalités parfois lui échappe ou se retourne contre lui, le plus dangereux pour lui étant en première instance, le prolétariat international dans sa lutte final.
PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS
SUPPRIMONS LES ARMEES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIERES, LE TRAVAIL SALARIE
ARMES, POUVOIR, ECONOMIE AU PROLETARIAT ! ( Et Internet )
AJOUT DE DERNIERE MINUTE : Un
nouveau décret no 2011-219 du 25 février
2011 a
été publié au Journal Officiel :
(Il aura suffi d’un simple décret, décidé en catimini, dans les cabinets feutrés d’un pouvoir de plus en plus aux abois,
pour démontrer que, décidément, ce qui s’est passé en Tunisie, puis en Egypte, à savoir le rassemblement “populaire“ facilité par le net, fout une sacrée trouille aux gouvernants, immédiatement
en œuvre de “neutraliser” un éventuel effet boule de neige, dans un pays comme la France, ex-championne des libertés, et, notamment, de la liberté d’expression…)
Le "Décret no 2011-219 du 25 février 2011 relatif à la conservation et à la communication des données permettant d’identifier toute personne ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne" a été publié au Journal Officiel du 1er mars 2011. Il fixe de nouvelles obligations pour les fournisseurs d'accès et les hébergeurs, notamment celles de devoir conserver toutes les données personnelles des internautes pendant un an, à toutes fins d'identification.
MAIS DE QUOI ONT-ILS DONC SI PEUR ? :Ce décret intervient sous la présidence française du G8, censé (sic) “s’occuper de la protection de la vie privée” ; comme annoncé par Sarkozy, le 17 décembre 2010, le Président de la République a annoncé son intention de réunir les principaux acteurs mondiaux de l’Internet en marge du sommet du G8 de Deauville, en mai prochain. L’inscription du sujet de la protection de la vie privée à l’ordre du jour du G8, qui se tiendra sous la présidence française, permettrait de franchir une étape décisive dans la protection de la vie privée face au développement des technologies du numérique et éclairerait le rôle déterminant que la France joue en la matière…
C.R