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Affirmez vos positions !

Camarade,

 

Utilise les tracts et les articles de ce blog, ils ne sont la propriété de personne, ils ne font que refléter  les positions  d'une classe qui vit, qui lutte pour supprimer sa propre condition de salariée. Diffuse ces textes, discute-les, reproduis-les. 

Soyons le ferment ouvrier révolutionnaire et  lançons  nous  à l'assaut  du capitalisme qui  nous  exploite et nous opprime du nord au sud  de  l'est  à l'ouest !

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS,
SUPPRIMEZ
LES ARMEES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIERES, LE TRAVAIL SALARIE !
ARMES, POUVOIR, ECONOMIE AU PROLETARIAT !

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Les Nôtres

Ses camarades qui ne sont plus, mais qui par leur travail de militants révolutionnaires sont et seront, enrichissant par-delà de nous la mémoire accumulée de toute leur expérience de lutte, cuirassant le futur afin de nous armer dans nos combats jusqu'au triomphe de la révolution sociale pour qu’enfin se réalise la véritable communauté humaine. Vive la  révolution sociale !

 

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ABOLITION DU SALARIAT, DÉCRET OU MOUVEMENT ?

" Le capital suppose le travail salarié, le travail salarié suppose le capital, lia vont lu condition l'un de l'autre; ils se créent mutuellement".   Marx

Cette évidence, trop souvent enterrée par ceux qui craignent l'authentique et définitive révolution prolétarienne, signifie bien ce qu'elle signifie. Pour abattre le capital, il faut en finir -avec l'achat et la vente de la force de travail. L'homme «luit cesser d'être une vulgaire marchandise; en cessant de l'être il détruit le règne de l'exploitation en général et de la marchandise en particulier.

Dans l'histoire du mouvement ouvrier, bien que ce qui est dit ci- dessus ne fut jamais perdu de vue par les révolutionnaires, les tactiques pour y arriver ne furent pas toujours les mêmes. Au 19ème, on parlait de programme minimum et de programme maximum. Le premier avait comme projet sa réalisation dans le cadre du capitalisme dans l'attente de l'opportunité permettant d'engager le combat pour la réalisation du programme maximum. Postérieurement, les fondateurs de la IV internationale, prétendaient fondre en un seul programme minimum et programme maximum. Ce qui donna naissance au célèbre programme de transition, programme qui dès ses origines n'a pas correspondu aux tâches du prolétariat, c'est-à-dire à la réalisation du seul programme aujourd’hui révolutionnaire, le programme communiste.

Nous ne nous attacherons pas dans le présent article â attaquer ceux qui intentionnellement ou par incompréhension défendent des programmes dépassés et donc réactionnaires, ou pis contre-révolutionnaires. il ne défendent en réalité que des programmés tout à fait capitalistes et ont oublié depuis longtemps ou cachent ce que détruire le capital signifie n'ayant comme perspective que celle de  gérer un système qui n'en finit pas de pourrir, le capitalisme. Nous faisons  référence ici aux organisations de "gauche" et "d’extrême- gauche.

Dans  un certain milieu par contre, ils n'ont que  cette expression à la bouche. C'est tout juste, si face à un problème soulevé par le manque d’hygiène dans les lavabos d’une usine, ils ne scandent pas: "Abolition du travail salarié". Voilà l'originalité de ceux qui se croient les champions de la subversion parce qu'ils ont entrevu que le salariat n'est qu'une chose abjecte qu'il faut détruire, et ce, le plus rapidement possible .Ce mot d'ordre ainsi figé n'est plus qu'un mythe de plus et ceux qui le défendent de cette manière le vident de tout son contenu. En fait, le refus de toute revendication autre qu'abolition du travail salarié, dénote l’incompréhension pratique de  ce qu'est le capitalisme et par conséquent de ce qu'est la révolution prolétarienne. En effet, en théorie, tout le monde s'accorde à parler de mouvement ouvrier, de mouvement communiste, mais dans les faits la conception qu'ils ont de l'attaque du capital par le prolétariat est totalement statique et figée. Le mouvement commencerait avec l'abolition du travaille salarié, avant cela le néant: pas de lutte de classe (ni capitalisme, ni prolétariat).L'abolition du travail salarié est réduite de la sorte à un simple décret-loi émancipateur. Il suffirait que chaque prolétaire comprenne cela, et le tour serait joué. Avec des visions aussi simplistes, on n'aboutit à rien et le problème n'avance pas d'un saut de puce malgré toute la bonne volonté du monde

Le FOR, défend un programme d'action, “les taches de notre époque"(l) qui est souvent taxé par les mystiques de l'abolition du salariat de programme réformiste, et parfois même de "programme de transition trotskiste" reconnaissant un certain aspect de radicalisme en plus. Cela démontre encore une fois leur incompréhension totale. I*) Il ne peut être considéré comme réformiste puisqu'il n'envisage pas (à moins d'être aveugle) son application dans le cadre du capitalisme pour améliorer celui-ci ou le rapprocher du socialisme et qu'en plus il présuppose l'action déterminée du prolétariat en tant que force révolutionnaire. 2°). Il ne peut être comparé au programme de transition trotskiste dans la mesure où ce dernier n'attaque pas en premier lieu le salariat et en outre ce programme considère la concentration et la centralisation capitaliste (défense des nationalisations) comme des mesures progressives, exactement le contraire de ce que nous défendons. Avant de s'emballer dans une verve à radicalité exemplaire et à bon marché, mieux vaut lire attentivement ce que nous écrivons. La lutte de classe est une dynamique dans laquelle les révolutionnaires doivent s'évertuer d'intervenir de manière à contribuer à la pousser à son extrême, la révolution socialiste, c'est-à-dire a la perception par de larges masses du fondement de l'économie capitaliste et des moyens de la détruire, soit avant tout une attaque de la valeur par l'attaque du salariat. "Abolition du travail salarié" est un mot d'ordre révolutionnaire et même mot d'ordre révolutionnaire par excellence. Mais avant tout, il est une compilation de perspective d'actions proprement révolutionnaires qui doivent être  comprises, même confusément, par ceux qui doivent s'émanciper de l'aliénation du travail salarié. Voilà la grande différence entre programme révolutionnaire et programme capitaliste camouflé sous une phraséologie mensongèrement ouvrière. Un exemple: les "revendications" syndicales font en faites partie de la programmation capitaliste ; une réduction des heures de travails est ainsi en relation avec un accroissement de l’exploitation, une hausse des salaires avec une hausse des prix etc... Les "revendications" syndicales ont donc pour objectif de cacher et de permettre un accroissement de l'exploitation et la continuité de la paupérisation relative du prolétariat. Ce qui n'empêche pas que le syndicat, acculé par une radicalisation de la classe, ne reprenne certaines des consignes que nous énonçons pour mieux mystifier le prolétariat, de la même manière que le capitalisme est prêt à faire des concessions pour reprendre la situation en main et en fin de compte écraser le prolétariat. Le syndicat, “rouage" indispensable du capitalisme, barre  la route à toute conscience de classe, il empêche le prolétariat de s'attaquer au fondement même du système. Aucune "revendication" syndicale n'attaque la plus-value réalisée sur le dos des ouvriers. Et c'est de cela qu'il s'agit, à moins qu'il faille attendre la dictature du prolétariat au niveau presque mondiale pour décréter :"Abolition du travail salarié".                          

L'attaque du capital et donc du salariat par le prolétariat ne peut que commencer et doit commencer avant même la prise du pouvoir par le prolétariat, c'est ce qui fait du mouvement prolétarien, un mouvement. C'est ce mouvement que les syndicats entravent, dévient, étouffent. La nécessité de  l’abolition du salariat doit être comprise par le prolétariat dans sa lutte. C'est à lui en effet de réaliser cet acte émancipateur. Il est donc nécessaire que la lutte ouvrière elle-même amène à l'acte d'abolition du travail salarié. Or cet acte ne peut provenir d'une idée parachutée eu slogan par les révolutionnaires du haut de leur belvédère d'observation. La lutte pour l'abolition du salariat est une pratique, les révolutionnaires conscients doivent y prendre part sinon ils se cantonnent dans le domaine de l’idéologie pure. Comme d'autre part, il ne peut s'agir en aucun cas  d'améliorer ou de développer l'économie fondée sur le capital/salariat, mais d'en finir avec elle, il est indispensable de lier toute revendication, sans solution de continuité aux mesures suprêmes de la révolution prolétarienne mondiale. Confondre attaque du salariat et abolition de celui-ci, empêche ceux qui font cette confusion de participer réellement au sein du mouvement prolétarien et donc de dénoncer clairement les forces qui l'entravent (syndicats, "gauche" et "extrême gauche").

                         Alarme N°6 

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