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Affirmez vos positions !

Camarade,

 

Utilise les tracts et les articles de ce blog, ils ne sont la propriété de personne, ils ne font que refléter  les positions  d'une classe qui vit, qui lutte pour supprimer sa propre condition de salariée. Diffuse ces textes, discute-les, reproduis-les. 

Soyons le ferment ouvrier révolutionnaire et  lançons  nous  à l'assaut  du capitalisme qui  nous  exploite et nous opprime du nord au sud  de  l'est  à l'ouest !

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS,
SUPPRIMEZ
LES ARMEES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIERES, LE TRAVAIL SALARIE !
ARMES, POUVOIR, ECONOMIE AU PROLETARIAT !

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Les Nôtres

Ses camarades qui ne sont plus, mais qui par leur travail de militants révolutionnaires sont et seront, enrichissant par-delà de nous la mémoire accumulée de toute leur expérience de lutte, cuirassant le futur afin de nous armer dans nos combats jusqu'au triomphe de la révolution sociale pour qu’enfin se réalise la véritable communauté humaine. Vive la  révolution sociale !

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:57
Les-ouvriers-du-textile-bangladais-manifestent-deu-copie-1___________

Chronique d’une réserve d’esclaves:

 

Préambule et définition: Un pays émergent et un pays d’où l’émergence de banques de marchés boursiers, réussissent grâce à une exploitation intensive de leur réserve d’esclaves. Cet article est  un court résumé sur l’esclavage des damnés du textile, un prolétariat longtemps resté une réserve à suer la plus-value. 

Bangladesh les esclaves du textile !

 

Des manifestations des ouvriers bangladais pour de meilleures conditions de travail et pour revendiquer des hausses de salaires se multiplient. A Savar, une ville à une trentaine de kilomètres au sud de Dacca, la capitale du Bangladesh, les violences s'intensifient entre les ouvriers du textile et les gérants des usines. C’est dans presque  80% des usines, que les ouvriers ont débrayé dés le lundi le 13 mai pour demander des hausses de salaires".

Et toutes les usines de la zone industrielle d'Ashulia vont fermer pour une durée indéterminée à partir de mardi 14 mai, à cause de l'agitation de la main-d’œuvre", a confirmé à l'AFP. Le Bangladesh est à feu et à sang depuis le millier de morts provoqué par l'effondrement d'un immeuble, le Rana Plaza, qui abritait des ateliers de confection, le 24 avril dernier à Savar. Les marques occidentales Wal-Mart, H&M, Inditex, Zara, Carrefour etc.… font confectionner leur production dans certaines de ces usines. La majorité des ouvriers du textile sont des femmes. Ces femmes doivent faire face à des conditions de travail (d’esclavage) très éprouvantes (bas salaires versés de manière irrégulière, discriminations, harcèlement sexuel, heures supplémentaires forcées, licenciements arbitraires, manque d'hygiène dans des usines dont 90% des bâtiments sont insalubres et non conformes au code de sécurité les plus élémentaires...).

Déjà en été 2011, les ouvriers, dont le salaire minimum était de 1 662 Takas [18 euros] par mois, se sont mobilisés pour obtenir une hausse de salaire minimum mensuel. Ils ont demandé 5 000 Takas [53 euros] par mois. Mais l’accord conclu le 29 juillet 2011 avait honteusement fixé le salaire minimum à 3 000 Takas [33 euros] par mois. Par la suite les chefs d’entreprise ont mis en place un système gradué d’échelons. Cela leur permet d’imposer des pourcentages d’augmentation différents pour mieux  diviser  les ouvriers, afin d’empêcher l’unification des luttes. De violentes émeutes avaient déjà éclaté fin juillet 2011 pour dénoncer ce nouveau barème. Aujourd’hui, l’application de ce système provoque de nouveau la colère. Le prêt-à-porter représentait environ 40 % de la main-d’œuvre industrielle totale au Bangladesh.

 Nos vêtements sont donc de moins en moins "made in China" et de plus en plus souvent fabriqués au Bangladesh, une partie de sa production s'est déplacée de Chine vers le Vietnam, l'Inde et le Bangladesh, en raison de la hausse des coûts du travail dans ces pays ! Aujourd’hui c’est la bourgeoisie Chinoise qui passe commande au Bangladesh ! Atiqul Islam, le président de l'Association bangladaise des exportateurs et fabricants de textile, qui représente pas moins de 5 000 usines, c’était félicité que  son pays avait désormais supplanté ses voisins indien, pakistanais, vietnamien, cambodgien ou indonésien.

 AUCUN PAYS SUSCEPTIBLE DE PRENDRE LA RELÈVE

 Le Bangladesh est en effet le dernier héritier du "moment tee-shirt", expression utilisée par les journalistes du New York Times pour désigner cette phase d'essor du secteur, qui culmine lorsque les ressources humaines et matérielles sont utilisées au maximum, avant de progressivement laisser la place à des industries à plus forte valeur ajoutée... Le secteur textile décline alors sous le poids des revendications ouvrières et des “avancées sociales“, et se transfère dans un autre pays, aux coûts de fabrication encore plus faibles, dû en grande partie par le travail des enfants (environ 13 % des 7-14 ans selon les chiffres de l'Unicef. Pour le moment le Bangladesh n’a priori  aucun pays concurrent  susceptible d'offrir des coûts du travail aussi bas. Même pas en Afrique, estime encore les journalistes du New York Times, s'appuyant sur les travaux du  “Center for Global Development“, où le coût de la vie est devenue trop élevé pour que les salaires soient plus faibles qu'au Bangladesh. En dehors de la Birmanie, aucun pays "relais" n'apparaît susceptible d'entrer dans la "phase tee-shirt" à la suite du Bangladesh.

  LE MENSONGE DES CRAPULES QUI ASSASSINENT  DES MILLIERS  DE TRAVAILLEURS

 

Selon un dernier bilan de l'effondrement du Rana Plaza, le 24 avril, d'un immeuble de bureaux transformé en atelier de confection géant pour plusieurs marques, dont plusieurs grands noms occidentaux (Benetton, Mango, Primark.. mais aussi des groupes français Carrefour, Auchan et Camaïeu d’après les étiquettes trouvées dans les décombres. Le quotidien britannique ajoutait en 2011 que “les grandes enseignes comme Wal-Mart, Tesco, H & M, Zara, Gap, Metro, JCPenney, Mars & Spencer, Khol’s et Levi Strauss importaient tous des vêtements en vrac du Bangladesh, où les coûts du travail figuraient parmi les plus bas du monde”. Bien entendu la lâcheté de ces groupes textiles est d’affirmer n'avoir aucune production dans l'immeuble du Rana Plaza, qui a coûté la vie à plus de 1 130 ouvriers et ouvrières laissant sur le carreau de nombreux handicapé(e)s à vie et des centaines d’enfants orphelins. Douze personnes ont à ce stade été questionnées dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement de l’immeuble. Des fissures avaient été constatées la veille mais les responsables des ateliers avaient demandé aux ouvriers de revenir travailler normalement.Quant à ceux qui reconnaissent à demi-mots y faire produire des vêtements, ils s’empressent de signer des chartes et engagements de principe (le temps de l’événement médiatique) pour les oublier  aussi tôt !

   

AFFIRMONS UNE SOLIDARITÉ ABSOLUE Á L’EFFORT DES LUTTES DE NOS FRÈRES ET SŒURS DE CLASSE

 L’honteux chantage de la bourgeoisie Bangladaise contre les luttes ouvrières qui desserviraient l’économie nationale et du même coup l’amélioration de ses conditions de vie, est une infâme crapulerie ajoutée à celle du capitalisme mondial. Ne pas laisser dans l’isolement l’effort des luttes de nos frères et sœurs de classe Bangladaise, devrait inciter la classe ouvrière internationale à une solidarité absolue et non de laisser la place aux pleurnicheries hypocrites de  cette même bourgeoisie ! La solution n'est pas pour nous dans le boycott des vêtements bon marché "made in Bangladesh" ou d'une autre province du monde, mais dans une solidarité active, revendiquée en écho dans toutes les luttes des travailleurs du monde entier, la seule réponse que nous devrions apporter à nos frères de bagne est celle inscrite dans la perspective d’un autre monde ! « Socialisme ou … socialisme », la barbarie étant déjà là  sous nos yeux depuis des siècles et chaque jour plus barbare que jamais ! Ne pas comprendre que le capitalisme est le système économique d’une classe bourgeoise mondiale, c’est nier que la classe ouvrière soit une et indivisible !

Les prolétaires Bangladais doivent s'armer pour se défendre en vue d'imposer sa force de classe pour réduire à néant ceux-là même qui veulent les enchaîner aux " intérêts supérieurs de la nation ". S'armer aussi pour couper l'herbe sous le pied à toute tentative d'éclosion de syndicats qui n’auront d’autre but comme partout dans le monde qu’à perpétuer leur esclavage au nom de l’intérêt de la nation en forçant la classe ouvrière à suer la plus-value nationale.

La classe ouvrière doit en appeler à la solidarité de classe du prolétariat international et en premier lieu à ceux de l’Europe pour briser l'isolement. Partout, il y a des luttes contre la catastrophe en acte de la société bourgeoise, les prolétaires luttent pour la même chose, contre le même ennemi. Nous devons tout faire pour barrer le chemin aux propagandistes de tous poils qui ne cherchent qu’à perpétuer notre esclavage (Scoop - coopérateurs, gestionnistes ....) Ou encore aux autres conciliateurs de consensus social mêlant les capitalistes, syndicats et démocrates pour faire obstacle à notre perspective !

IMPULSONS L’ORGANISATION  ET LA CENTRALISATION DE LA LUTTE INTERNATIONALE CONTRE LE CAPITAL !

PROLETAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS ,   LE CAPITALISME NE SE REFORME PAS, IL SE DETRUIT.

 SUPPRIMONS LES ARMEES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIERES, LE TRAVAIL SALARIE               

 ARMES,  POUVOIR, ECONOMIE AU PROLETARIAT !

 

 

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