CHEZ NOUS C'EST PARTOUT ET PARTOUT C'EST CHEZ NOUS !
EN TANT QUE CLASSE UNIVERSELLE, NOUS SOMMES TOUS DES MIGRANTS!
Les émissaires du gouvernement français vont faire leurs emplettes en Allemagne parmi les “migrants“ parqué comme des bêtes, seuls les plus qualifiés seront acceptés pour être exploités et, surtout pour faire baisser les coûts de la force de travail et être utilisés pour nous diviser par des préjugés racistes. La bourgeoisie entend bien profiter de l’aubaine pour faire baisser les salaires, supprimer le salaire minimum, augmenter le temps de travail et toute une suite de mesures qui nous mettra intentionnellement en concurrence. La cause réelle de cet enfer, c’est ce système mondial fait d’exploitation et de guerres. La misère et la guerre sont les conséquences d’une classe ouvrière tombée dans le fatalisme,dans laquelle syndicats et social-démocratie ainsi que leur cohorte de gauchistes l’ont plongée.
CONTRE LA CHARITÉ INTÉRESSÉE DE LA BOURGEOISIE
IMPOSONS NOTRE SOLIDARITÉ DE CLASSE
Prolétaire migrant ou national, nous sommes tous dépendants d'une situation qui nous est imposée par le capitalisme système nous exploitant dans le monde entier sans exception par 1'achat de notre force de travail, et qui plus est suivant sa convenance liée directement au profit qu'il veut réaliser. C'est ce qui explique fondamentalement que beaucoup d'entre nous soient mis au chômage comme de simples marchandises indésirables. C'est l'intérêt d’une l'économie mondiale basée sur le profit qui empêche "le bon travailleur natif" de trouver du travail et non l'immigration. C’est l’intérêt d’une bourgeoisie nationale de profiter de la faiblesse d’une classe pour la mettre en concurrence avec ses frères de classes ! Il nous faut donc choisir entre la solidarité avec l'État capitaliste qui divise le prolétariat en français/immigrés, travailleurs/chômeurs/intérimaires/fixes etc. et la solidarité de classe qui par la lutte doit imposer ses besoins sans tenir compte des prétendues possibilités du capitalisme.
NOUS DEVONS RÉAGIR RAPIDEMENT ET EXIGER :
- Une réduction massive du temps de travail, la répartition du travail entre tous les travailleurs actifs, chômeurs, intérimaires, immigrés, sans diminution de salaire !
Pour nous “ la diminution massive du temps de travail et la “répartition du travail“ entre tous (les travailleurs, les chômeurs, les migrants) sans diminution de salaire “, c’est une injonction faite au capital. Non parce qu'on se complaît dans l'esclavage, mais parce qu'on est solidaire de nos frères de classe, tant que les classes ne seront pas abolies par notre force.
Distribution gratuite, aux plus défavorisées et sans distinction de frontière, des vivres et des produits de consommation stockés comme “excédents de production“.
Nous sommes loin des pleurnicheries des associations caritatives. Des gestionnaires de misères sociales et autres distributeurs de vie en perfusion ! On se moque de vos hypocrites pleurnicheries, on se fout de vos accueils humanistes. Les excédents de production sont à nous, c'est nous qui les avons créés, c'est à nous d'en disposer !
- Imposons l’arrêt immédiat de la production de guerre!
Après avoir saccagé les ressources de la planète, répandu la misère, le capitalisme continu de mettre le monde à feu et à sang, la vente d’armes n’a jamais été aussi fleurissante. La France médaille de bronze des marchands de canons. Rien de mieux qu’une bonne guerre pour vendre des armes. Les vols de l'armée française au-dessus de la Syrie ne sont pas dépourvus d'intérêt. Leurs beaux discours humanistes et leurs feintes indignations ne peuvent camoufler la nature profonde de leur système criminel qui ne doit sa survie que par sa barbarie.
La bourgeoisie mondiale s'acharne à maintenir les conditions qui nous contraignent de vendre notre force de travail pour un salaire de misère et qui lui permettent de nous jeter dans une misère plus grande encore lorsqu'elle n'a plus besoin de nous pour la servir. Nous commencerons à nous manifester sur notre terrain, c'est-à-dire sur un terrain qui ne tient compte que des intérêts du prolétariat mondial et non plus des intérêts de ceux qui nous exploitent par nations et cartels interposés. Pour cela, il faut s'organiser, généraliser les luttes, opposer notre organisation de classe dans la lutte à l'organisation capitaliste.
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSONS-NOUS, SUPPRIMONS LES ARMES, LES POLICES, LA PRODUCTION DE GUERRE, LES FRONTIÈRES, LE TRAVAIL SALARIÉ. ARMES - POUVOIR - ÉCONOMIE AU PROLÉTARIAT.
tract imprimé du blog : Les syndicats contre la classe ouvrière Merci de ne pas jeter sur la voie publique